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Les Terriens de Novotel Caen

vendredi 10 août 2007

Pour faire marcher un bateau, il faut bien entendu un skipper... C’est la partie visible de l’iceberg, celle dont on parle, celle qui nous fait vibrer à chaque pointage ! Mais derrière ces hommes en cirés, se cachent une multitude de personnes qui gravitent autour du projet.

Et notamment les préparateurs, hommes de l’ombre mais essentiels au bon fonctionnement du bateau. Quand l’un quitte le quai fourbu et chancelant, les autres se mettent au travail. Nettoyage du pont, rangement, vérification des tous les éléments du bateau, séchage des voiles, carénage... La liste est longue et varie en fonction des étapes, des conditions météorologiques et des petits accidents qui peuvent survenir à bord : une voile qui se déchire, un moulin défaillant, le pilote qui lâche, une drisse abîmée... Ces experts du bricolage peuvent parfois passer des heures le dos courbé dans l’entrailles du bateau ou en tête de mat accrochés à un simple baudrier !

Leur travail de fourmi permet au skipper de se reposer et de travailler la navigation prochaine mais il n’est pas rare non plus de les voir participer à la remise en état de leur monture !

Gaël Ledoux s’active depuis près de six mois à l’entretien de Novotel Caen. Que ce soit à La Rochelle où à Crosshaven, ce passionné de bateaux parcourt les routes avec son camion "atelier" au gré des régates de Frédéric. Il rêve l’année prochaine de s’élancer sur son propre Mini 6.50, un prototype qu’il construit actuellement dans un atelier à La Rochelle.

Pour l’aider dans cette tâche rigoureuse, certains sont venus prêter main forte. Emmanuel Simon et Yohann Mucherie, des amis de Frédéric, ont donc rejoins la caravane. L’un travaille dans une voilerie, l’autre est officier à la Marine Marchande et tous deux s’activent sur les pontons avec Gaël, durant les quelques jours de l’escale, pour faire en sorte que Novotel Caen ne connaisse pas de déboires techniques.

Une course de vitesse aux rythmes du tournevis qui mérite d’être saluée !












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Histoire d’un "tas"

vendredi 10 août 2007

Au départ de Crosshaven, alors qu’il naviguait tranquillement en maudissant la molle qui le scotchait sur l’eau, Frédéric a vu arriver "une petite brise", sans penser que celle-ci allait lui provoquer une petite pagaille à bord ! Le safran a pris un bon bol d’air heureusement sans gravité... Récit en image ....

« j’étais sous spi empétolé, quand j’ai vu une sorte de micro risée venue de je ne sais où. En fait de micro risée, il y a avait peut-être 50 nœuds dessous, le bateau a empanné et je me suis retrouvé au tas. Heureusement, je n’ai rien cassé. »



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Impressions de bizuths

vendredi 10 août 2007

10/08/2007 15:43 Frédéric Rivet et Vincent Biarnes, deux bizuths, livrent leurs impressions sur la 3ème étape

Frédéric Rivet (Novotel Caen) : « A priori, ça s’annonce assez venté avec une dépression aux alentours du Fastnet. Ca risque d’être assez costaud. Là haut, on attend des vents de plus de 45 nœuds avec une mer assez forte. S’il faut y aller, et bien on y va ! J’ai la chance d’avoir vécu ces conditions sur Marseille-Istanbul donc je vois à peu près à quoi ça va ressembler. Va falloir être prudent. C’est bien…. C’est ça La Solitaire ! »

Vincent Biarnes (Côtes d’Armor) : « Cette étape va vraiment être de la course au large, il va falloir ‘optionner’ et avoir confiance en soi et en ses choix. Je vais y aller sans complexe, je n’ai rien à perdre. 40 à 45 nœuds, c’est pas mal ! Je n’ai jamais navigué dans ce temps là avec le bateau. Je n’ai même jamais pris de ris...mais c’est quand même un bateau très marin et au niveau sécurité, y’a pas trop de problème. »

Source : La solitaire



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Interrogation d’un Terrien : les classements, comment ça marche ?

jeudi 9 août 2007

Les navigateurs régatent pour leur plaisir, c’est certain ! Mais derrière cette passion dévorante se cache le leitmotiv de tout un chacun... la gagne ! Et pour cela, tous sont prêts à puiser au fin fond d’eux-mêmes la force et la résistance suffisante pour faire avancer le bateau et vibrer au son de la coque qui hurle sur l’eau. Quitte à pousser la machine humaine au-delà de ses limites. . .

Et pour évaluer tout ça, une horde de classements est mise à disposition : le classement général, celui de l’étape, des bizuths, au passage de la bouée Radio France, le grand prix Suzuki, le prix Argos... Six classements pour une même course, de quoi nous faire perdre la tête !

Essayons de tirer tout ça au clair.

Le roi de tous les classements, c’est le classement GENERAL. Il est établi par le cumul des additions des temps réalisés sur chacune des quatre étapes pour chacun des coureurs. Celui qui gagne par conséquent est celui qui a passé au compteur final le moins de temps en mer ! Un navigateur peut ainsi remporter la Solitaire sans avoir gagné une étape !

Le classement général est la résultante du classement des ETAPES AFFLELOU. Toujours comptabilisé à partir du temps de parcours et en fonction de l’ordre d’arrivée des bateaux sur chaque étape.

Parmi cela se trouve le classement BIZUTH. Les nouveaux venus en Figaro ont droit à leur propre classification. Il fonctionne sur le même principe que son mentor, via le facteur temps. Cette année, Frédéric sur Novotel Caen, vise un podium dans cette catégorie de 14 prétendants !

Ces mastodontes sont en général délibérés une fois tous les bateaux amarrés à bon port et quand l’ensemble des réclamations sont discutées et validées. Eh oui ! Les skippers peuvent parfois se voir attribuer du temps additionnel pour une faute commise sur l’eau, si le bateau a volé le départ et n’a pas réparé, s’il y a un vice de jauge, un mauvais comportement aussi bien en mer qu’à terre... Tout cela est arbitré par une commission de jurés qui suit de près la course !

Sur l’eau se livre donc des combats incessants. Le Classement Radio France récompense au cumul de points les 10 premiers bateaux qui ont virés la bouée Radio France (cette marque clôture le parcours en baie à une dizaine de milles du départ). Le grand Prix Suzuki quant à lui met en avant les 10 premiers bateaux à avoir contourné un point de passage clef de l’étape. Et enfin le Prix Argos salue la meilleure progression entre le classement du bateau à la bouée Radio France et celui à l’arrivée (Une place gagnée est égale à un point).

A mi-parcours, Frédéric se classe à la 23ème place au général à 1h54’30" du leader ; 3ème au classement bizuth à 24’49" de Vincent Biarnes et 14ème avec 2 points au classement Radio France !



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Tonerre de Brest !

mercredi 8 août 2007

Ça y est ! Les Solitaires ont envahi le port de Brest à l’aube. Le grand vainqueur de cette rapide deuxième étape se nomme Michel Desjoyaux qui devance le leader actuel du classement général Fred Duthil de 50 petites secondes !

Une heure et six minutes plus tard, soit à vers 6h30, c’est Novotel Caen qui franchit la ligne d’arrivée et prend la 24ème place...

Programme aujourd’hui, se plonger dans les bras de Morphée !