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Schuss final vers Cherbourg

mardi 17 août 2010

Décidément, les départs sont de plus en plus musclés sur cette 41ème édition de la Solitaire du Figaro. Après 3 procédures et deux abandons pour cause de collision, ce sont donc 41 solitaires qui se sont élancés hier en baie de Kinsale pour cette dernière étape.

Pour Frédéric, qui ne regarde plus le classement général, l’objectif maintenant est de signer une belle étape, de donner le meilleur de lui-même et de tactiquer un peu sur ce ralliement qui s’annonce musclé et sous spi.

"Au Fastnet, nous allons toucher le front froid et envoyer les spis peut-être même jusqu’à Cherbourg. Ça sera une course de vitesse mais nous allons aussi tenter quelques petits coups sur cette grande ligne droite vers Brest. Ensuite, il faudra peut-être longer les côtes bretonnes en alternant génois /petit et grand spi. C’est à ce moment-là qu’il faudra être vigilant car nous aurons dans les jambes de longues heures de barre intenses et la mer sera je pense assez formée et il ne sera pas question d’aller se mettre sur les cailloux. Je pense que nous serons arrivés Mercredi soir, jeudi matin si le vent se calme. Ça va aller vite et fort !"



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Kinsale ou la sérénité retrouvée

jeudi 12 août 2010

Premier réveil Irlandais après une belle et intense soirée. Si les corps commencent à montrer quelques signes de fatigue, cette étape de trois jours devrait les remettre d’aplomb pour le grand final lundi prochain. Frédéric revient sur sa troisième étape avec un regard optimiste et satisfait mais sans effusion de joie.

« Ca fait du bien ! Rien que comptablement déjà, c’est moitié mieux que les 2 premières étapes ! Ensuite si on regarde le déroulé : autant avant je partais bien et je finissais derrière, autant là je suis mal parti et je finis dans le paquet de tête, c’est un signe ! Mentalement, moralement, j’étais bien. Je savais qu’il fallait que je stoppe la spirale négative dans laquelle j’étais. J’ai beaucoup cogité avant le départ. Et puis avec l’aide des gens qui m’entourent, avec tous les messages de soutien que j’ai reçu, j’ai réussi à positiver et à remettre la machine dans le bon sens. Durant la course, j’ai réussi à passer au delà de mes doutes des premières heures un peu ratées, à revenir au contact, à bien jouer les coups, à être dans le match tout simplement. Au final, je m’aperçois que sur les 250 derniers milles, je reprends pas moins de 20 concurrents et je finis au sprint devant des garçons aussi solides que Kito De Pavant ou François Gabart ! Oui je crois que je peux être fier de moi et en tout cas c’est du plaisir et de la confiance qui sont toujours bons à prendre. Maintenant attention, il ne faut pas s’emballer outre mesure non plus. C’est sûr que finir dans le top 20, vu le niveau du plateau, ça fait toujours plaisir, mais après, il faut être régulier car c’est, en course, au contact des meilleurs comme ce fut le cas sur cette étape, que tu progresses. Malgré tout je suis persuadé que j’ai le potentiel de faire mieux encore et en tout cas je n’ai pas envie de me contenter de ça ! Quand je vois Adrien remporter cette étape, ça me donne forcément envie. On s’est un peu entrainé ensemble au printemps et je sais qu’en termes de niveau nous sommes très proches. Ce qu’il a fait, c’est fort et je suis très heureux pour lui. Je me dis juste qu’en continuant à naviguer et s’entrainer intensément auprès de gars comme lui, il y a moyen de passer encore un cran et peut être dans 1 an d’être à sa place… »

Retrouvez la suite du communiqué de presse de l’étape dans la rubrique "Revue de Presse"



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Un final bord à bord

mercredi 11 août 2010

Depuis le départ de Brest, les 44 Figaristes se surveillaient les uns les autres. La flotte était serrée même si très étendue en largeur.

Après le passage du Fastnet aujourd’hui, nous avons assisté à un véritable regroupement de la flotte et les écarts à l’arrivée le prouvent : des minutes, parfois même des secondes ! Adrien Hardy sur "Agir Recouvrement" remporte sa première étape suivi deux minutes après par Yann Elies sur "Generali". Le podium est complété par Jean-Pierre Nicol sur "BERNARD CONTROLS" 10 minutes plus tard.

Frédéric a réussi à bien remonter la flotte au fil des virements de bord et signe une bien jolie arrivée en empochant la 16ème place à moins de 30 minutes du premier.



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Enrouler le Fastnet et arriver à Kinsale

mardi 10 août 2010

Depuis plus de 24 heures maintenant les 44 Figaristes jouent du coude à coude dans une mer hachée au sein d’une atmosphère humide et froide. La première partie du parcours vers le phare de Wolf Rock s’est accompagnée de petits et gros maux pour les bateaux et les skippers. Si certains sont dévoilés comme la déchirure sur le flanc arrière de Gedimat, les varangues abîmées de Skipper Macif 2010, il ne serait pas surprenant d’en découvrir beaucoup d’autres à l’arrivée, la compétition étant, chacun cache et panse ses plaies en silence.

Frédéric reste, à près de 100 milles de l’arrivée, toujours à quelques milles du leader. Ce soir, il se positionne à la 29ème place, à 5 milles du redoutable et indétrônable leader Armel Le Cleac’h.

Arrivée prévue demain en fin de journée.



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Départ demain pour l’Irlande

dimanche 8 août 2010

Demain à 14 heures s’élancera la troisième étape de cette 41ème édition de la Solitaire du Figaro. A mi-parcours, l’heure est aux premiers bilans, aux premiers enseignements après deux étapes complètes et difficiles.

Pour Frédéric, il est très difficile de retrouver son optimisme des débuts : « Le constat à mi-course est décevant mais plus que le bilan chiffré ce qui est embêtant c’est que je me suis mis dans une spirale négative dont il faut absolument que je me sorte ! En fait, je crois que je n’ai toujours pas digéré ce moment clé de la première étape où j’ai l’opportunité de virer en tête au Four et où je reste scotché durant 20 minutes… Ensuite c’est l’engrenage : j’ai la rage, l’envie de tellement bien faire, la frustration de me dire que je ne suis pas à ma place… Alors je prends des risques. Ca passe ou ça casse ! Et malheureusement, comme souvent dans ces cas là, ça casse ! Maintenant, à mi-course et après 2 contre-performances comme ça, il faut que me reconcentre, que je me raisonne. La Solitaire est une course dont le niveau est tellement élevé, la concurrence tellement rude, qu’elle ne pardonne pas la moindre erreur. Avant on disait que rentrer dans le top 10 était un exploit mais aujourd’hui, glaner une place dans les 25 premiers est déjà une énorme performance. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le classement du vainqueur de l’édition précédente, Nicolas Lunven : 33ème au général, ça veut tout dire. Je vais donc essayer de changer ma stratégie pour la suite de la course : faire simple, ne pas prendre de risques inconsidérés et surtout retrouver le plaisir de naviguer pour retrouver la confiance. Il faut que je remette la machine en bon ordre de marche… »

Plaisir et confiance en soi, les deux mots d’ordre pour les 349 milles qui séparent Vendée 1 des terres irlandaises. Cette étape semble caractérisée par une technique météorologique pointue. Les 44 figaristes vont passer de nombreux systèmes qui impliquent évidemment beaucoup de changement de voile. "J’aime bien jouer avec les systèmes météorologiques. Nous avons eu une bonne préparation ici à Brest, je suis content d’aller me confronter avec tout ce boubiboulga météorologique."

Retrouvez le communiqué de presse de l’étape dans la rubrique Revue de Presse.